Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Et que faisaient-ils à Bethléem?
Au début, l’Évangile selon St. Matthieu nous apprend qu’il y avait des « Sages » ou « Mages » venus d’Orient, guidés par une étoile jusque Bethléem. Ils cherchaient le Messie pour lui remettre des cadeaux.
Trois siècles plus tard, Tertullien de Carthage, plus grand théologien de son temps, consolide cet évènement qui symbolise dorénavant la reconnaissance de Jésus comme Messie de toutes les nations.
On trouve aussi chez lui quelques noms et on en a retenu trois.
Balthazar roi d’Arabie au visage noir qui offre de l’or, pour honorer Jésus comme un Roi.
Melchior, un jeune roi d’Inde qui offre de l’encens, afin d’honorer la divinité de Jésus.
Et le troisième, Gaspard, roi des Perses, le plus sage de tous qui offre de la myrrhe. On l’utilise pour embaumer les corps, ce symbole devait rappeler que le Messie était un homme et qu’il allait aussi mourir, comme un homme.
Plus de deux mille ans plus tard cette histoire est toujours d’actualité et nous célébrons cet événement ô combien symbolique, le 6 janvier, dans la continuité de Noël. C’est pourquoi, dans certains pays, comme l’Espagne, ce sont les Rois Mages qui apportent les cadeaux aux enfants sages.
Je voulais que la table de l’Épiphanie soit en gris-bleu étoilé, la couleur des Rois Mages. Les assiettes « Naïves Christmas » et les couverts, tout en bleu, rappellent que nous sommes encore en période de fêtes, prêts à déguster, comme il se doit, la Galette des Rois.
Et maintenant à table !